top of page
Writer's pictureMélanie Richard

LA BANDELETTE ILIO-TIBIALE ET LE SYNDROME DE LA BANDELETTE


La bandelette ilio-tibiale, aussi connue sous le nom de "tractus ilio-tibial", est une bande de tissue fibreuse et épaisse du muscle tenseur du fascia lata communément appelé TFL. Ses attaches vont de la partie supérieure de la hanche, où elle se connecte avec le muscle du tenseur du fascia lata, jusqu’à l’extérieur du genou où elle s’insère sur l’os du tibia. Il faut savoir également que le muscle grand fessier vient s’attacher en grand partie sur la bandelette ilio-tibiale.



Lors de la flexion du genou (mouvement de plier et déplier le genou), la bandelette se déplace par-dessus le condyle externe de l’os du fémur d’avant en arrière à la manière d’un essuie-glace. Le TFL et sa bandelette sont des fléchisseurs, abducteurs et rotateurs externes de la hanche, en plus d'être des rotateurs externes du tibia sur le fémur.



LE SYNDROME DE LA BANDELETTE ILIO-TIBIALE


Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale est aussi appelé syndrome de l’essui-glace.


Lorsque la bandelette devient courte (à cause d’un manque de flexibilité, une sur-utilisation, etc.), elle frotte alors de manière trop forte sur le condyle externe, et lorsque ce frottage survient de manière répétée, la bandelette devient inflammée. Cette inflammation est très commune surtout chez les personnes qui pratiquent la course à pied ou le vélo.


Le symptôme principal sera de la douleur, un sentiment de brûlure, une sensation de «clac» et possiblement de l’enflure sur le côté extérieur du genou ou de la hanche. La douleur sera ressentie davantage pendant les activités physiques, tel que la course, la marche, le vélo et la descente d’escaliers. La plupart des personnes qui en sont atteintes diront qu’après 5 minutes ou 5 km d’activité la douleur apparaît et au repos aucune douleur.


Les causes les plus communes de ce syndrome sont:


  • le surentraînement (trop grand volume dans la durée et la fréquence);

  • le manque de flexibilité de la bandelette ilio-tibiale et au niveau de la hanche ainsi que la faiblesse musculaire des abducteurs de la hanche (TFL et fessiers entre autres);

  • la course sur terrain en pente (attention au bord de trottoir entre autres);

  • les facteurs biomécaniques (genoux valgus ou varus, mauvais alignement, pieds plats ou creux, etc.);

  • une mauvaise technique de course (attaque du talon) ou mauvais équipement (semelles ou chaussures de course);

  • Chez les cyclistes, le syndrome est souvent causé par un mauvais positionnement sur leur vélo (ex. un siège de vélo trop élevé).


CONSEILS

Lorsqu’on souffre de ce syndrome, je suggère de prendre du repos et l’arrêt d’activité au moins 2 semaines et application de glace lors des cas aigus. Pendant ce temps, on peut en profiter pour pratiquer un autre sport comme alternative tel que la natation. Lorsqu’on reprend la course, on y va graduellement et avec intervalle de marche, on diminue l’intensité, les côtes et les intervalles rapides. On court également sur une surface régulière le plus possible et on ajoute des exercices pour réaligner le membre supérieur ou renforcer certains muscles au besoin. La kinésithérapie peut également être d’une grand aide en favorisant le relâchement de la bandelette et en étirant la musculature.


Voilà! N’hésitez pas à communiquer avec moi pour des exercices adaptés selon votre situation ou pour toutes questions! N’hésitez pas à partager!


151 views0 comments

Comments


bottom of page